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RÉFÉRENCES

Voici quelques unes de nos références :

Stages

Depuis plus de trois ans, Bheeshma Art et Culture organise des stages en Inde dans le cadre de la formation professionnelle.
Ces stages d'une durée d'un mois s'adressent aux professionnels du spectacle, sont conventionnés par l’AFDAS (l’Assurance Formation Des Activités du Spectacle) et ont lieu à Cochin dans le Kérala.

Stages de Kathakali
Théâtre dansé traditionnel du Kérala
Septembre 2000, Novembre 2001, Février 2002, Décembre 2002, Octobre 2003

Stages de chant et percussion
Avril 2002, Mai 2003

Stages de Mohiniyattam

Danse traditionnelle du Kérala
Septembre 2003

D'autres stages ont pour sujet la médecine traditionnelle indienne

Stages d’Ayurvéda et massage
Août 2000, Février 2001, Août 2003

 

Tournées
Organisation complète d'une tournée de Comedia del'Arte en Inde pour dix personnes: préparation de la tournée, billets d’avion, réservation d’hôtels, chauffeurs, programmation des théâtres, recrutement des artistes indiens…
Janvier-Février 2003.

 

Conférences
Organisation d'un cycle de conférences en France sur le Kathakali
Intervenant : Kalamandalam Jayaprakas Narayanan, Maître de Kathakali.
A Paris
Entre Ciel et Terre, mars-avril 1999
Aire des Sens, octobre 2001
La maison du Yoga, avril 2001

A Lille
Le Fresnoy, studio national des arts contemporains, décembre 1999

Conférences sur la Musique de l’Inde du Sud (musique carnatique)
Intervenant : Fabrice Contri, ethnomusicologue.
La maison du Yoga, avril 2002

 

Extraits de revue de presse

Art N' Show
Propos recueillis par Florent Zangrando

Mlles de Miol-Flavard et Paul-Chevance, bonjour. Merci de nous présenter en quelques mots Bheeshma Art et culture ?
Bheeshma Art et culture est une compagnie dont le but est de créer des liens interculturels entre les artistes français et des artistes étrangers, plus spécifiquement des artistes indiens. Nous créons des spectacles et organisons des stages dans le cadre de la formation professionnelle continue. Notre but est de permettre aux professionnels du spectacle d’avoir accès à une formation complète, en correspondance avec les qualités qu’ils souhaitent développer et de leur apporter une ouverture sur d’autres formes d’expression artistiques.

Quel est l’intérêt pour un artiste d’effectuer son stage dans la région du Kerala ?
Il est plus facile d’intégrer un enseignement artistique, quel qu’il soit, dans son contexte culturel et social et en contact avec les artistes qui le pratique. Un stage d’un mois dans le Kerala permet une immersion complète dans la culture indienne. Les stagiaires assistent à des représentations traditionnelles dans les temples. De plus, dans un contexte parisien, les artistes sont soumis à des contraintes professionnelles (casting, répétitions…) ou personnelles. Le fait d’être loin de toutes préoccupations personnelles permet une disponibilité complète.

Le rapport qualité/prix de la formation en bénéficie également ?
Oui. En Inde, la différence de valeur monétaire francs/roupies, nous permet de bénéficier, pour un coût limité, des services d’une équipe de 25 professionnels (danseurs, musiciens, chanteurs, maquilleurs, habilleurs, professeurs, cuisinier, chauffeur de bus…). Cette équipe nous assure un stage de grande qualité.

Pouvez vous nous présenter le Kathakali ?
Le Kathakali est un art traditionnel du Sud de l’Inde. Il met en scène des personnages mythiques ou religieux et comprend de la danse, du chant, du rythme et de l’interprétation. Il semblait donc essentiel de faire mieux connaître cet art classique. Le Kathakali est joué dans le monde entier, il se produit presque tous les ans des représentations au Théâtre de la Ville ou à La Maison des Cultures du Monde. La Grande Halle de La Villette a également, programmé des représentations en juin 2001.

En quoi un organisme tel que le vôtre agit sur l'emploi ?
Cette formation, et cela nous a été confirmé par les artistes ayant participé au dernier stage, permet au stagiaire d’augmenter sa capacité de travail et de concentration et de développer sa sensibilité artistique. L’ouverture vers une autre culture, dans un contexte de stage, permet à l’artiste d’enrichir considérablement son propre art, donc d’être plus performant et sensible. Le but de nos stages est de faire découvrir aux artistes un art tel que le Kathakali et de leur permettre de développer des compétences qui leur seront utiles dans leurs créations futures. La durée de nos stages ne permet évidemment pas de former intégralement un artiste au Kathakali. Ce stage est conçu comme une initiation, spécialement adaptée au public occidental.

Vous nourrissez d’autres projets pour l’année prochaine. Qu’en est il ?
Le prochain projet au sein de la compagnie fait intervenir des artistes français et indiens dans une création artistique commune. Il sera développé, en Inde, à l’automne 2002, puis reviendra en France par la suite. Pour cette création, nous faisons d’ailleurs appel à des artistes ayant participé au dernier stage. Un second projet consiste à développer un partenariat culturel et artistique avec le Bhoutan. C’est un concept de stage similaire à celui de l’Inde, ayant pour objectif d’enseigner les danses sacrées bhoutanaises aux artistes français.

Que pensez-vous de l’action de l’AFDAS ?
Nous sommes le seul pays au monde à avoir un organisme comme l’AFDAS qui permet aux intermittents de bénéficier d’une formation professionnelle adaptée à leurs besoins. Et nous pensons que c’est une chance…

Art N' Show, juillet 2001

 

THE HINDU Indian National Newspaper

French say oui to Kathakali

Bheesma art et Culture, a French organisation regularly brings students to Kochi. Besotted by Kathakali, these young men and women learn the art as much as they enjoy it . It has been an experience of sorts for both sides, says Mademoiselle Caroline.S, a French journalist.

"RA-ma-ya-na, Ma-ha-ba-ra-tha" , repeat after me, says the guru as 15 French artistes sit around Kalamandalam Venkitaraman, their teacher. They painstakingly try to pronounce the names of Hindu gods and goddesses. This group was in Kochi for three weeks at Kalamandalam training in kathakali

The students, who are lovers of Indian art, come from all parts of France. These actors, dancers or mime artistes, who work on short contracts, are called `Intermittent Du Spectacle'. They undertake such a course when they take a break from their vocation back home and train under the teachers of Kalamandalam. The Fort Kochi Kathakali Centre assisted them in staging performances, make-up and costumes. The group lived at Vypeen, near the backwaters. Alice, Caroline, Esther, Laurent were some of the `shisyas' who tried to master this traditional art form.

Their training included lessons in Hindu mythology and specialised histrionics, which goes with the dance. The students perfected face and finger movements, the soul of this art, working tirelessly for six to eight hours a day for nearly six days a week.

"It is a very complete art and it can help the French artists. Moreover, this approach to art is very humble. It is a lesson for us," said Laure De Miol-Flavard, one of the organisers, when asked why they chose kathakali. Laure, being an actress herself, had heard of kathakali but was truly introduced to the nuances of the art when a teacher from Kalamandalam came to France. That was the beginning of a bond. "We needed people working in tradition and at the same time people capable of relating to European students", said Ms Laure .

Kathakali can teach a lot of artistic virtues to foreign students. The first thing they learn is persistence. By the end of the second week of the training, all the French artistes were very tired but they didn't want to quit. The task of remembering every movement and rhythm was undoubtedly difficult. "It required a lot of concentration and coordination", said Laurent, a 34-year- old actor who has never danced before. For Caroline, a street-theatre dancer too it was a matter of harmonising many gestures and movements.
"You have to think about many things at the same time. It is very precise. It allows going beyond our limits. It works on our personality". Gael another student seemed very challenged when she declared that although it was a new discipline it was very exciting.

Gael and Muriel who are western classical dancers find their dance, "to be very light, directed to the sky where as kathakali is anchored to the ground. To find a new balance takes a long time".
"It is very hard to learn something about kathakali in just three weeks", admits Kalamandalam Venkitaraman. "Normally, the formation lasts around eight years. It doesn't matter, for at the end of the training, the students will be able to stage a short performance, perhaps a story from Mahabharatha. It is little compared to the full night of kathakali in the temples but it is a lot for beginners".

Thus, after a successful conduct of this dance exchange programme, the organisers are preparing for the next training courses in Carnatic music and classical dance with a French specialist in South Indian music.

The Hindu, may 2002

 

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